Elle disait et elle se savait un peu livresque: — J’aime le peau à peau, car en prolongeant les corps il prolonge les âmes.
L’Amour sans passeport de Anne Bernard
Étiquette : girl
Russia
… c’est à cela que servent les voyages. Ils agrandissent l’espace qui nous entoure. Ils font de nous de nains insoumis cernés de terres à conquérir, nous qui jusque-là étions des géants malhabiles au milieu de minuscules maisons de poupées.
Je suis ici pour vaincre la nuit. Yo Laur (1879-1944) – 2017 – Marie Charrel
Effeuillage
Ce qui s’exprime, c’est les yeux noirs, les yeux qui la déshabillent ou la caressent, c’est la bouche carnassière, c’est la peau. Il croit qu’on dit l’essentiel avec la peau.
De la, on voit la mer – Philippe Besson
Impact
Je n’ai pas envie de ressusciter la volonté, mais plutôt de me laisser dévaster par elle. Ouvrir les vannes de ce qui arrive et qu’enfin les personnages s’enfuient, m’échappent, tentent leur suicide. Ou le meurtre de l’auteur.
Un livre s’ecrit tot le matin – Dominique Sampiero
Conversation Téléphonique
Je n’ai que quelques minutes, mais je te téléphone dès que je peux. Je suis un homme nouveau, tu me répares, tu me permets de m’aimer, je me sens beau, mon amour, que c’est bon d’être aimé. C’est à toi que je dois tout cela.
L’art de conjuguer les hommes mariés de Eva Kavian
Je suis là….
Pour les promenades à cheval, une grande forêt de pins s’étendait jusqu’au bord de la mer, sur des terrains jadis recouverts par les eaux et où les flottes romaines avaient jeté leurs ancres. C’était la Pineta de Boccace, le bois immémorial de Ravenne, où les chiens du Chasseur fantôme poursuivaient éternellement la Dame qui avait méprisé l’amour. Byron aima cette solitude sylvestre et marine, qu’animait le bruit des cigales.
Don juan ou la vie de byron (1952), andre maurois, édition grasset, coll. les cahiers rouges, 2006 (isbn 2-246-14564-3), chevalier servant, p. 354 – don juan ou la vie de byron, 1952 – André Maurois
Girl Power
Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti… Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre.
Simenon (édition 1973) – Georges Simenon