Coffee Time

Le café, pour l’amateur que je suis, c’est la clé du jour. Le café, pour le connaisseur que je suis, il faut se le préparer soi-même et ne pas se le faire servir. Car celui qui vous l’apporte y ajoute ses paroles, et le café du matin ne supporte pas le moindre mot. Il est aube vierge et silencieuse. L’aube – mon aube – est étrangère à la moindre parole. L’odeur du café hait le moindre bruit, fût-ce un simple bonjour, et se gâte.

Une mémoire pour l’oubli : Le temps : Beyrouth, Le lieu : un jour d’août 1982, Mahmoud Darwich (trad. Yves Gonzalez-Quijano, Farouk Mardam-Bey), éd. Actes Sud, 2007, p. 18. – Mahmoud Darwich

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Tristesse froide

Tristesse froide

Dans son regard, la tristesse se mêlait à la détermination. Je me demandais si elle pouvait voir à travers mes yeux comme à travers des fenêtres et discernés dans mon obscurité intérieure le monstre qui était tapi là.
Je ne suis pas un serial killer – Dan Wells

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